Attributs et structure complexe des vieilles forêts de la Chaudière-Appalaches

La disparition rapide des vieilles forêts est un problème écologique mondial. Le Québec s’est engagé, en 2008, à maintenir le tiers de la superficie préindustrielle des vieilles forêts sur les terres du domaine de l’État. En Chaudière-Appalaches, environ le quart des forêts publiques (soit 375 km2), exploitées ou non, devraient donc maintenir certains attributs qui permettraient de les considérer comme des vieilles forêts. Dans les faits, la plupart des unités territoriales d’analyse (UTA) de la région sont en déficit de vieilles forêts.

La science des vieilles forêts a beaucoup évolué depuis 10 ans au Québec. De nouveaux concepts se sont développés, des attributs-clés ont été définis, des seuils ont été établis, puis rehaussés, puis raffinés. Le présent projet vise à combler certaines lacunes dans les connaissances au sujet des vieilles forêts, en analysant des banques de données existantes afin d’en extraire des renseignements éclairants. Pour ce faire, le CRECA a travaillé en collaboration avec des acteurs du MFFP et de l’industrie. Intéressés par les résultats attendus, ceux-ci ont contribué au projet en mettant à la disposition du CRECA deux importantes bases de données. Une autre source importante de données utilisées se retrouve dans les résultats des inventaires du CERFO et du CRECA (2013-2014-2015-2017) visant à identifier de vieux témoins écologiques en Chaudière-Appalaches.

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