Nouvelle aire protégée au Lac Talon
DES ORGANISATIONS DE LA RÉGION DEMANDENT LA CRÉATION D’UNE AIRE PROTÉGÉE DANS LE PARC DES APPALACHES
Montmagny, le 9 novembre 2023 – La MRC de Montmagny et le Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches (CRECA) appellent à la création d’une nouvelle aire protégée dans le Parc des Appalaches, dans le secteur entourant le lac Talon.
« À la MRC de Montmagny, nous sommes fiers de notre riche patrimoine naturel, pour lequel nous sommes reconnus. C’est pourquoi nous souhaitons conserver les magnifiques paysages et la biodiversité exceptionnelle qui composent le secteur du lac Talon, dans le Parc des Appalaches. La meilleure façon d’y arriver est d’y créer une aire protégée permettant les activités écotouristiques », estime Jocelyne Caron, préfet de la MRC de Montmagny.
« Des vieilles forêts et des rivières exceptionnelles parsèment le territoire du Parc des Appalaches. Qu’on puisse les admirer à partir des sentiers qui traversent cet environnement exceptionnel est un atout majeur pour le parc. Une aire protégée telle qu’une réserve de biodiversité sans exploitation industrielle nous permettrait de conserver ces paysages. » ajoute Daniel Racine, directeur général adjoint de la MRC de Montmagny.
Le secteur du lac Talon, situé dans le Parc des Appalaches en terres publiques, est un site important pour la biodiversité en Chaudière-Appalaches. On y retrouve des écosystèmes peu communs dans la région, une diversité d’habitats à haute valeur de conservation et une topographie rare dans la province naturelle des Appalaches et peu représentée dans les aires protégées existantes. Enfin, protéger le lac Talon contribuerait à l’objectif du gouvernement de créer des aires protégées dans le sud du Québec, là où les opportunités de protection sont plus rares.
« Les consultations menées par le CRECA au courant de la dernière année démontrent la possibilité de créer une aire protégée d’environ 15 km carrés. Plus de 40% de cette superficie est présentement couverte de forêts à haute valeur de conservation et de milieux humides ou hydriques, des écosystèmes qui rendent des services écologiques significatifs et dont la protection est importante », a conclu Josée Breton, directrice générale du CRECA.
Le gouvernement du Québec a comme objectif d’atteindre 30 % de protection de son territoire, conformément aux cibles établies à l’horizon 2030 par le cadre mondial de la biodiversité.
Le CRECA est accompagné dans ce projet de création d’aire protégée par la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) dans le cadre de l’initiative Plein aire, subventionnée par le gouvernement du Québec.
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Pour une demande d’entrevue :
François Lapointe
Coordonnateur des communications pour le CRECA
418 941-2550 / francois.lapointe@creca.qc.ca